Guide pour mieux parler du handicap dans l’espace public
- presidence
- 24 oct.
- 2 min de lecture
Mieux parler du handicap dans l’espace public : un guide pour changer de regard
Le 15 octobre 2025, le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) a publié un Guide pour mieux parler du handicap dans l’espace public. Un outil précieux pour sensibiliser, informer et transformer notre façon d’aborder le handicap, trop souvent marqué par des stéréotypes, des préjugés ou des maladresses.
Les discours publics restent parfois enfermés dans des schémas réducteurs : une approche médicale, compassionnelle, ou pire, discriminante. Les mots ont un poids : ils peuvent renforcer les préjugés ou, au contraire, favoriser l’inclusion.
Les 10 questions clés pour un langage respectueux
Le guide propose une démarche éthique, fondée sur le questionnement et l’empathie. Voici quelques pistes pour mieux communiquer :
Éviter les clichés : Pas de métaphores ou de comparaisons réductrices (ex. : « autiste » comme insulte).
Ne pas réduire une personne à son handicap : Parler d’une personne en situation de handicap, et non d’un handicapé.
Ni victime, ni héros : Reconnaître la diversité des expériences, sans dramatiser ni idéaliser.
Parler d’accessibilité : Mettre en lumière les obstacles environnementaux plutôt que les limitations individuelles.
Donner la parole aux concerné·e·s : Les personnes handicapées sont les premières expertes de leur vécu.
Visibiliser sans stigmatiser : Rendre compte du handicap de manière naturelle et respectueuse.
Diversifier les sujets : Les personnes handicapées ont des avis sur bien d’autres thèmes que le handicap !
Éviter le sensationnalisme : Pas de « handi-washing » ou de titres accrocheurs au détriment de la réalité.
Rester neutre et vigilant : Corriger les dérapages, même involontaires.
Un guide pour qui ?
Ce guide s’adresse à tous ceux qui prennent la parole : médias, responsables publics, institutions, mais aussi chacun d’entre nous sur les réseaux sociaux ou dans nos échanges quotidiens. Il ne s’agit pas de censurer, mais de réfléchir : comment nos mots impactent-ils les personnes concernées ? Comment contribuer à une société plus inclusive ?
📌 Pour aller plus loin :
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